L'AUBRAC
L'Aubrac fait partie du Massif central : c'est un haut plateau volcanique et granitique au carrefour de 3 régions administratives : Auvergne, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon mais c'est de la première qu'il est le plus proche tant sur le plan de la géographie, du climat, des traditions que de l'économie. Il présente un air de famille avec son cousin le Cézallier. Il est situé entre les monts du Cantal au nord-ouest, la Margeride à l'est et les plateaux des Causses au sud.
TOPOLOGIE DE l'AUBRAC
La région de l'Aubrac ou monts d'Aubrac est une zone située à cheval sur les départements de la Lozère, du Cantal et de l'Aveyron. Elle est délimitée au sud par le Lot, au nord par la Truyère et à l'est par la Colagne. Le massif culmine au sud à 1 469 m au signal de Mailhebiau. C'est un massif volcanique relativement ancien (6 à 9 millions d'années) par rapport aux volcans de la chaîne des Puys qui eux, n'ont que quelques milliers d'années. Il prend la forme d'une échine basaltique allongée (30 km de long), de direction nord-ouest/sud-est, surmontant un socle granitique, et issue soit d'un volcanisme de type fissural (rift) ou, selon les auteurs les plus récents, de plusieurs volcans de type hawaïen (volcan rouge) très rapprochés les uns des autres. Les laves émises sont basaltiques ou de composition proche (basanite, trachy-basalte, téphrite...). On peut en outre trouver localement des traces d'éruptions plus violentes, comme des pyroclastites sous forme de tufs ou de brèches, en particulier sur les sommets entre Aubrac et Nasbinals.
Malgré ces éruptions, les sommets de l'Aubrac sont en général peu marqués car les coulées volcaniques ont été fluides et ont semble-t-il construit peu de volcans bien individualisés (ou alors ceux-ci ont peut-être été érodés lors des phases chaudes de la fin du tertiaire). En fait, les rares sommets notables ont plutôt été dégagés par l'érosion glaciaire au quaternaire.
Malgré ces éruptions, les sommets de l'Aubrac sont en général peu marqués car les coulées volcaniques ont été fluides et ont semble-t-il construit peu de volcans bien individualisés (ou alors ceux-ci ont peut-être été érodés lors des phases chaudes de la fin du tertiaire). En fait, les rares sommets notables ont plutôt été dégagés par l'érosion glaciaire au quaternaire.
LES LOUPS DU GEVAUDAN
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