LE PRIEURÉ DE MARCEVOL
À 560 m
d’altitude, sur un plateau dominant la vallée pyrénéenne de la Têt, le prieuré
de Marcevol est entouré d’un paysage splendide : au sud, le Canigou à l’ouest
le Pic de Bau avec son antenne au nord le Roc del Mauro au pied duquel on
retrouve les traces d’un habitat néolithique. Ce paysage a été façonné depuis
les millénaires par l’activité de l’homme. Aujourd’hui il n’est pas toujours
facile d’en percevoir la trace Une étude du paysage aide à rentrer
dans l’histoire de ce territoire.
Dans cet environnement
préservé, non-loin du prieuré, le hameau de Marcevol a également bénéficié
d’une restauration respectueuse. Aux quelques maisons encore debout s’en sont
ajoutées d’autres, construites en harmonie avec l’architecture du prieuré. Avec
sa chapelle du XIème siècle, c’est aujourd’hui un village plein de charme dont
la visite complète agréablement celle du prieuré.
Chênes verts,
maquis et vignes … Autour de Marcevol, hommes et nature se côtoient.
Le prieuré de Marcevol se trouve sur un plateau
dominant la vallée de la Têt. Le paysage est splendide : au nord, le Roc del
Maure (775 m), à l’ouest le Pic de Bau (1025 m), au sud, le sommet mythique des
Catalans : le pic du Canigou (2785 m). À quelques pas du prieuré, la chapelle de
Nostra Senyora de les Grades, du XIe siècle, domine le petit hameau.
Des vestiges tels un dolmen et un oppidum témoignent d’une occupation humaine dès le néolithique (4 000 ans avant Jésus Christ). Des traces de cultures en terrasses, de chemins pastoraux, le chêne vert, le maquis, la vigne marquent le territoire de la commune d’Arboussols à laquelle le hameau de Marcevol est rattaché depuis 1822.
Des vestiges tels un dolmen et un oppidum témoignent d’une occupation humaine dès le néolithique (4 000 ans avant Jésus Christ). Des traces de cultures en terrasses, de chemins pastoraux, le chêne vert, le maquis, la vigne marquent le territoire de la commune d’Arboussols à laquelle le hameau de Marcevol est rattaché depuis 1822.
Prieuré : généralement, petit monastère
dépendant d’une abbaye et dirigé par un prieur. Le prieuré de Marcevol
dépendait de Sainte-Anne de Barcelone. a été bâti au 12e siècle par les
chanoinesChanoine régulier: prêtre ayant à la fois une vie cloîtrée dans un
monastère et une charge pastorale de fidèles.
. En 1129, l’évêque d’Elne a fait donation de la
petite église de Nostra Senyora de las Gradas ainsi que des dépendances
alentour, à leur ordre.
Ce sont des chanoines réguliers suivant la Règle
Règle : code de vie des moines, qu’ils
doivent respecter en tout.
Les bénédictins suivent la Règle de Saint Benoît, les chanoines réguliers celle de Saint Augustin.
Les bénédictins suivent la Règle de Saint Benoît, les chanoines réguliers celle de Saint Augustin.
De saint Augustin. L’ordre du Saint-Sépulcre a été
fondé en 1099, après la conquête de Jérusalem par les croisés afin de veiller
sur le tombeau du Christ ; il s’étendit rapidement en Europe, où il reçut biens
et donations. Marcevol a été un de ses établissements de 1129 à 1484, année où
l’ordre fut dissous par le pape.
En 1484, l’édifice passe sous l’égide des prêtres,
groupés en communauté, qui desservent la paroisse de Vinçà. À cette époque, un
retable consacré à la Vierge est installé dans l’abside. Cette communauté va
également s’attacher à l’organisation des pardons
Pardon : pèlerinage. à la Vierge.
Une vieille tradition associe à un miracle la mère d’un pape, en marche vers
Compostelle, qui serait ensevelie dans l’église paroissiale. Marcevol devient alors un lieu
attirant des centaines de pèlerins dans l’espoir d’obtenir des grâces ou des
indulgences. Ce pardon est le plus célèbre du Conflent et chaque 3 mai, on
célèbre toujours une messe à Marcevol.
À la Révolution, le prieuré est vendu comme Bien
national. Il devient le centre d’une grande exploitation agricole. Les
bâtiments vont souffrir d’un manque d’entretien. Dans les années 1970, pour
sauver le prieuré des ruines, des chantiers bénévoles s’organisent en
Association du Monastir de Marcevol et font du prieuré un lieu d’accueil ouvert
aux grandes tendances spirituelles, artistiques et thérapeutiques de la
société. En 2001, l’association devient Fondation du Prieuré de Marcevol,
reconnue d’utilité publique et poursuit sa vocation d’accueil du public,
d’hébergements pour groupes, séjours scolaires et manifestations culturelles.
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